Portrait du chat manul
Portrait du manul
Ce petit chat sauvage mesure jusqu’à 65 cm de long pour un poids de 3 à 4,5 kg. Il possède une petite tête large, des oreilles rondes et de grands yeux à la pupille bien ronde.
Son long pelage peut être gris ou roux avec des taches plus sombres et des barres verticales. Le ventre est noir.
L’hiver, sa robe est plus grise afin de mieux se fondre dans son environnement.
Le chat de Pallas ou Manul possède des pupilles rondes.
Contrairement aux autres chats sauvages, c’est un très mauvais coureur. De plus, il jappe comme un chien.
Le chat de Pallas vit au-dessus de 4 000 m d’altitude, où sa fourrure extrêmement épaisse le protège du froid.
Son aire de répartition comprend les prairies et les steppes montagneuses d’Asie centrale : Chine, Russie et Mongolie principalement.
Le manul vit en haute altitude.
Ce chat est très utile pour réguler les populations de rongeurs qui sont vecteurs de maladies et les populations de pikas.
Il se nourrit également d’alouettes, de gangas et de lagopèdes.
Otocolobus manul est très utile pour réguler les populations de rongeurs.
Son activité est principalement crépusculaire, bien qu'il puisse être actif à tout moment. Il vit en solitaire sauf au moment de la reproduction. La journée, il se repose dans des cavernes, des rochers, des crevasses ou dans les tanières d'autres animaux.
Le chat de Pallas est principalement crépusculaire.
Les mâles, territoriaux, n’hésitent pas à se battre pour pouvoir s’accoupler. Après une gestation d'environ 60 jours, la femelle met au monde 5 à 6 petits.
Il existe trois sous-espèces :
- Felis manul ferruginea : Iran, Arménie, Kazakhstan, Kirghizstan, Turkménistan, Ouzbékistan, Afghanistan, Pakistan
- Felis manul manul: Mongolie, Russie, Chine orientale
- Felis manul nigripecta: Cachemire, Népal, Tibet
Le chat de Pallas et l’homme
Les trappeurs l’ont éliminé des grandes parties de son aire de répartition originelle. Il était chassé pour sa fourrure.
Aujourd’hui, l’espèce est protégée dans de nombreuses zones. Cependant, le braconnage subsiste.
De plus, il est menacé par la volonté des populations d’éradiquer de plusieurs régions de Russie et de Chine sa principale proie : le pika.
Une femelle Manul.
L’empoisonnement des rongeurs provoque un important taux de mortalité chez les manuls.
Ce chat sauvage est difficile à élever en captivité car très sensible aux infections qu’il ne connaît pas dans son habitat naturel aux températures extrêmes.
Certaines réserves accueillent une partie des populations de manuls que ce soit en Chine ou en Russie.
Seule la Mongolie continue à autoriser la chasse.
Le manul supporte très mal la captivité.
C’est d’ailleurs en Mongolie que l’on trouve les plus fortes populations. Il vit également sur le plateau tibétain.
Il est devenu très rare en Afghanistan, au Pakistan, en Inde, et en Iran. Autrefois, répandu autour de la mer de Caspienne, il en est aujourd’hui pratiquement absent.
Le chat de Pallas est menacé dans son habitat.
Le chat de Pallas est classé comme espèce en danger d'extinction par l’UICN. Cela signifie que si rien n’est fait pour protéger son habitat, l’espèce risque de disparaître dans un futur assez proche.